Point Récolte : quelques chiffres

On constate une plus grande diversité des assolements en grandes cultures bio avec un rang important pour les mélanges céréales et légumineuses (13% de l’assolement, 20% si on compte l’autoconsommation en élevage). Les oléagineux : soja et tournesol sont bien présents mais on trouve peu de colza. Les légumes secs sont beaucoup plus présents en bio qu’en conventionnel : 34 % des surfaces de pois chiches et de lentilles sont en bio.
Bien qu’inégalement répartie sur le territoire français, on note que la production concernant toutes les cultures bio a doublé depuis 5 ans (50 % d’augmentation entre 2013 et 2019).
40 % de la production grande culture bio vont à l’alimentation humaine, 60 % à l’alimentation animale. Attention cependant aux marchés de niche (lentille, millet, cameline…), très sensibles aux surproductions.
grande-culture-céréale-biologique-arcour-activebio
E

Augmentation des surfaces mais production variable

Les chiffres parlent : en céréales bio, 579 439 t pour la récolte 2019-2020 contre 535 000 t pour la récolte 2020-2021. Une différence de quelque
44 000 t. Forte diminution également pour les protéagineux (- 50%). Notons que le soja et le tournesol sont actuellement en cours de moisson.

E

Récolte 2020-2021 : un sentiment mitigé

Au printemps, nous nous attendions à une bonne récolte, les conditions climatiques qui ont suivi non pas été à la hauteur des attentes. La quantité est présente mais la qualité, notamment sur les temps de chute de Hadberg, reste à surveiller.
Pour le marché du blé, nous constatons des reports de stocks (sûrement liés aux confinements et au couvre-feu de l’année dernière) qui entraînent un ralentissement du marché. Nous espérons une dynamisation des transactions avant cette fin d’année.
En revanche, le besoin en protéagineux reste d’actualité, que ce soit en fèverole, pois ou soja.

E

Les prix : variation ou maintien ?

La tendance du marché est stable voire, pour certains produits (blé par exemple), à la baisse. Les bons rendements en étant la cause principale. Les aides financières régionalisées sécurisent le résultat mais induisent des risques de concurrence entre régions. Notons que les prix des céréales bio françaises sont les plus élevés d’Europe, l’origine France étant recherchée par le consommateur français.

Z

ÉLEVEURS

Suite à la difficulté toujours présente d’approvisionnement en tourteau de soja d’import (Chine, Inde…), les prix flambent.
Entraînant par la même occasion une augmentation des prix des protéagineux (fèverole, soja, pois) origine France.

r

Attention

Nous souhaitons vous alerter également, sur le manque de chauffeurs et de camions disponibles, qui compliquent sérieusement l’organisation des livraisons.
Pensez à anticiper vos besoins, histoire de prévenir nos transporteurs au plus tôt.