Face aux conditions climatiques, ces derniers mois, nous constatons une présence élevée de charançons dans les céréales.
Un cycle infernal
La femelle perfore le grain, y pond un œuf, rebouche le trou de ponte avec une sécrétion qui durcit très vite à l’air. La larve se nourrit en creusant le grain et après un peu plus d’un mois, se transforme en adulte. Celui-ci sort du grain et va attaquer un autre grain pour y pondre. Et ainsi de suite.
Une ponte, c’est un grain en moins !
Une femelle peut pondre jusqu’à 300 œufs par jour donc 300 grains sont envahis. Imaginez l’envahissement des silos !
Ces insectes sont capables d’anéantir des stocks entiers de céréales : maïs, blé, triticale, orge, lentille…
Comment s’en protéger ?
La prévention permet aussi de lutter : la récolte doit être « propre », la netteté des installations est très importante. Par la suite, il est impératif de bien gérer la ventilation.
Des perspectives encourageantes
Des recherches scientifiques en cours permettront d’améliorer la connaissance de ces insectes ravageurs de cultures et, par conséquent, de trouver les moyens de s’en débarrasser.
Espérons que l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’économie s’en porteront mieux.